46 départements français ont été placés, le 05 novembre, en "risque élevé" d'introduction de la grippe aviaire par les oiseaux migrateurs. La Bretagne en fait partie. Les éleveurs sont obligés de confiner les volailles ou de poser des filets de protection.

Les autorités françaises ont placé 46 départements en risque « élevé » d’introduction de la grippe aviaire par les oiseaux migrateurs. Un arrêté publié jeudi 5 novembre au Journal officiel oblige notamment les éleveurs à confiner les volailles ou à poser des filets de protection. 

Les quatre départements bretons font partir de ces zones à risque.
 



Selon cet arrêté, ces mesures de restriction sont justifiées par "la nécessité de prendre des mesures de prévention urgentes et immédiates pour protéger les élevages de volailles français d'une potentielle contamination par le virus influenza aviaire par les oiseaux sauvages en particulier dans les zones à risque particulier ou les départements traversés par des couloirs de migration".

 

Le niveau de risque « élevé » implique, pour les éleveurs professionnels comme les particuliers possédant un poulailler, d’enfermer les volailles qui évoluent habituellement à l’air libre ou de poser des filets pour empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages.

Les rassemblements de volailles vivantes sont par ailleurs iterdits, dans des foires par exemple, de même que les transports et lâchers de gibiers à plumes par les chasseurs.


Une épidézootie hivernale



Avec 33% de la production nationale de poulets de chair, 41% de la production de dinde et 41% de la production d'oeufs de consommation, la Bretagne est la première région avicole de France. Des zones à risques sont identifiées dans les quatre départements de la région. Nombre d'éleveurs bretons vont donc être amenés à appliquer ces mesures préventives.

Maladie infectieuse virale très contagieuse affectant les oiseaux, l'infuenza aviaire est présente chaque hiver, comme la forme humaine du virus de la grippe. Et chaque année la grippe aviaire décime des élevages.
 

Progression vers l'ouest



Depuis l'apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l'épizootie, qui ne présente aucun danger pour l'homme, a progressé vers l'ouest, atteignant récemment les Pays-Bas.

"Depuis, une dynamique d'infection s'est emballée puisque 13 cas en faune sauvage et un foyer en élevage de poulets de chair aux Pays-Bas et 13 cas chez des oiseaux sauvages en Allemagne ont été déclarés. Le 3 novembre, le Royaume-Uni déclare également un premier foyer, dans le nord-ouest de l'Angleterre", souligne le ministère.

 
 

Depuis 2015



Entre fin 2015 et début 2017, le virus s'était répandu sur le territoire français sous la forme H5N1, puis H5N8. La région Bretagne avait alors été épargnée mais de nombreux élevages du sud-ouest avait été contraints à un abattage massif de leurs volailles

 
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